J'attendrai, Madame
Le 17 octobre 1928, l'épouse de Wilfrid Démonio, Fernande Boudard, meure dans un hôpital parisien à l'âge de 36 ans. Wilfrid se retrouve seul avec cinq enfants : Charles (14 ans), Lucette (12 ans), Marie-Thérèse (7 ans), Romaine (5 ans), et Maurice (2 ans). Il doit en outre s'occuper des trois autres enfants d'un premier lit : François (18 ans), Henri ( ), et Etienne (14ans).
Durant quelques années, il reste seul, mais le 12 août 1933 il épouse Angéla Dumont, originaire de Capesterre comme lui, veuve elle aussi (son mari, Georges Guilliod est mort en 1927) et mère d'une jeune fille de 20 ans (Renée).
Sans doute le but de ce mariage fut-il, pour l'un comme pour l'autre, de donner un père et une mère à leurs enfants, d'essayer de recomposer une vraie famille. Il voyait en elle une femme pour gérer les choses du ménage, une épouse respectable. Pour elle, à une époque où la vie n'était pas facile pour une femme seule, il était un "protecteur". Peut-être aussi ces deux personnes pensaient-elles que cette union les aiderait à panser les blessures de la vie...
Toutefois, Angéla dut hésiter longtemps avant d'accepter la demande en mariage de Wilfrid... Comme on peut le lire sur le « poulet » qu'il lui adressa (à lire ici), il sut se montrer patient.
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